Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
116. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1647 August 26
Münster 1647 August 26
Ausfertigung: Ass.Nat. 278 fol. 264–265’ = Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP
All. 85 fol. 111–112. Kopie: AE , CP All. 101 fol. 347–348’. Druck: NS IV, 149f.
Geldverwendungen; zur Frage der Zuwendungen für die schwedischen Gesandten. Abreise
d’Herbignys zum Kurfürsten von Bayern. Verweis auf nr. 117.
Encor que dans le mémoire du Roy du 16 de ce mois l’on nous mande
que Leurs Majestés se sont faschées quand elles ont appris qu’on n’avoit
pas envoié dans le temps qu’elles avoient ordonné la somme d’argent
qu’on nous a depuis faict tenir, et qu’elles ont donné ordre à messieurs
des finances de pourvoir dès à présent à un nouveau fondz, nous avons
cru vous devoir donner avis que nous n’avons encor rien touché ny receu
aucune lettre de change pour ceste somme. Nous |:n’en parlerions pas du
tout si le service du Roy n’en recevoit du préjudice:|. Mais nous sommes
obligés de vous dire, Monsieur, et nous vous supplions de le représenter
que ladicte somme est un remplacement d’une despense faicte il y a
quinze mois, tant pour les levées d’Alemagne, ce qui fut |:la principalle
cause du bon estat où l’armée se trouva l’année dernière, que pour distri-
buer à Trèves lorsque l’on désiroit avoir le consentement pour la protec-
tion de Phillisbourg accordée au Roy:|, pour lequel effect seul l’on |:avoit
pouvoir d’employer jusques à cinquante mille risdalles
Vgl. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne, Münster 1646 Juli 2 (Text: APW II B 4
nr. 48, hier 152 Z. 11–32). Der Geheimvertrag mit Kf. Philipp Christoph von Sötern vom
19. Juli 1646, der Frk. die dauerhafte Stationierung einer Garnison auf der Festung Phil-
ippsburg nach dem Friedensschluß garantierte (Text: DuMont VI.1, 346f (frz.); (it. ÜS)
Siri VII, 1482–1485), war geschlossen worden, ohne daß dem Kf.en von seiten Frk.s die
zur Verfügung stehenden 50.000 Rt. versprochen worden waren (vgl. APW II B 4 nr. 91,
hier 276 Z. 24–29; Abmeier , Kurfürst, 76–85).
|:restablissement
Nachdem es der profrz. Partei der Grignoux nach den Kommunalwahlen vom 25. Juli 1646
in Lüttich gelungen war, sich mit Waffengewalt in der Stadt durchzusetzen, waren die
Parteigänger Frk.s, die im Gefolge der von dem frz.-habsburgischen Gegensatz geprägten
Auseinandersetzungen ins Exil geflohen waren, entsprechend den frz. Forderungen in Lüt-
tich restituiert worden ( Lonchay , 50–78; Lhomel , XXX–XL; Foerster , 380–388; De-
moulin , XXIIIf, 27ff).
desboursé |:vingt-quatre mille risdalles seullement:|.
Puisque nous sommes sur ceste matière, nous vous supplions encor de
faire sçavoir que nous |:n’oserions offrir aucune chose présentement à
messieurs les ambassadeurs de Suède:|, d’autant qu’il y a deux ans que
nous |:leur fismes les mesmes offres :| que l’on nous donne pouvoir de
faire, ce qui n’ayant pas esté exécuté, il n’y auroit |:point de grâce de leur
rien promettre à cette heure
sion de la paix si elle se faict, ou quant on renouvellera un traicté si le
malheur veut que pour continuer la guerre l’on y soit obligé:|, ou du
moins que l’on aye en |:main de quoy exécutter la promesse au mesme
temps qu’on la fera:|.
Le sieur d’Erbigny part aujourd’huy pour aller voir monsieur de Bavières;
sy monsieur le mareschal de Turenne n’a point repassé le Rhin, il a charge
de le voir de nostre part, sinon il ira droict à Munich. Nous croyons ce
voyage à propos pour maintenir ce prince dans la bonne volonté qu’il
tesmoigne, |:et voir en quelle disposition il est depuis que son frère s’est
rengagé de nouveau dans le parti de l’Empereur
Kf. Ferdinand von Köln hatte in Schreiben vom 15. August 1647 an Wrangel und Königs-
marck (Text (dt.): Meiern V, 39 f) sowie die Lgf.in von Hessen-Kassel (Text (dt.): ebd. , 40f;
als FS veröffentlicht: 23: 32.38.1 Pol. (1)) den Ulmer Waffenstillstand ggb. Schweden und
Hessen-Kassel aufgekündigt.
Nous remettons le surplus au mémoire .